Cette dernière journée de visite (avant de nous envoler vers la Mongolie ce soir) est consacrée aux somptueux palais de Changdeokgung (1405) et de Changgyeonggung.

Palais de Changdeokgung

Palais de Changgyeonggung

Nous retournons dans la même resto dans lequel nous avions manger le premier jour, pour y déguster l'un des plats les plus populaires du pays : le bibimbap, composé de riz, de légumes et de… kimchis variés !

Séoul restera un souvenir des plus agréables, une visite très plaisante à tous les niveaux, une ville à découvrir sans modération.

Ce matin, nous nous rendons au marché aux poissons de Noryangjin et son monstrueux achalandage. A ne rater sous aucun prétexte !

Pour celui qui aime les points de vue, il adorera le « Building 63 », 249 mètres de haut et la « N Séoul Tower » (dans le quartier de Nansam) que nous atteignons en téléphérique. Tous deux offrent de superbes  panoramas sur la ville (malgré le temps pluvieux et orageux d’aujourd’hui).

N Séoul Tower 

Montée en téléphérique à la N Séoul Tower

Vue du building 63

Puis nous nous rendons ensuite au marché de Namdaemun avec ses étals de bocaux contenant le précieux et emblématique ginseng.

Le Palais du jour sera celui de Deoksugung  (1593) dont le contraste avec les buildings qui l’entoure est saisissant.

Gardes à l'entrée du Palais de Deoksugung 

Petit déj’ traditionnel servi dans notre hanok et dégusté en tailleur à même le sol : soupe de gâteau de riz aux algues et kimchi.

Nous débutons cette journée par la visite de notre quartier : Bukchon et ses  nombreux hanoks.

Nous nous rendons ensuite à pied, au magnifique palais de Gyeongbokgung (1592).

Le métro ultramoderne de Séoul, au réseau très étendu, s’avère être le moyen de transport idéal pour découvrir la ville. Très ludique : écrans LCD partout, chaque ticket est consigné : une bonne méthode pour ne pas qu’il soit jeté parterre à la sortie.

Nous nous rendons ainsi au Palais de Jongmyo (1395). La visite guidée imposée et l’austérité des lieux ne nous enchantent guère.

Nous longeons ensuite la rivière Cheonggye aux rivages très bien aménagés : un beau coin de campagne dans la mégalopole.

Les gens sont d’une courtoise exemplaire, toujours prêts à vous rendre service lorsqu’ils vous voient dans la rue, une carte de la ville dépliée dans les mains. Curieusement, très peu de gens parlent l’anglais. Lorsqu’ils vous disent bonjour, vous avez toujours l’impression que vous allez vous prendre un coup de boule tellement leur geste est soudain et bref. Quant aux au revoirs, ils vous gratifient d’une ventilation énergique des deux mains à 50 cm de votre visage. C’est vraiment un autre monde, une culture complètement différente.

La nuit commence à tomber, ce qui n’est pas pour nous déplaire lorsque nous traversons le quartier de Jongno et ses néons multicolores.

Restaurant de barbecues

Etals de brochettes

Vitrine d'un restaurant (les plats sont faux)

Nous dînons dans le quartier d’Insadong dans un charmant petit resto qui sert de délicieux pajeons : sorte de pancakes aux fruits de mer et aux herbes fraîches (toujours accompagnés de kimchis variés bien sûr).

Entrée du resto

Pajeons et kimchi

Lors de notre voyage en Mongolie, nous avons transité par Séoul et nous en avons profité pour visiter la ville durant quatre jours.

Séoul, 10 millions d'habitants, est la capitale de la Corée du sud, un pays en plein essor, tourné vers l'avenir. Elle concentre avec son agglomération, la moitié de la population du pays qui compte près de 50 millions d'habitants.

L’aéroport ultramoderne d’Incheon est situé sur l’île du même nom à 52 km au sud de Séoul. A la sortie de l’aéroport, il y a un flot impressionnant de bus qui partent dans tous les sens pour desservir les différents quartiers de la ville.

La ville est traversée par le fleuve Han qui sépare la Corée du nord de la Corée du sud au niveau de son estuaire, et qui se jette dans la mer jaune. Séoul est très vallonnée – pas moins de 8 collines – et possède de nombreux parcs abritant de somptueux palais anciens. Quant aux buildings ultramodernes , ils côtoient les hanoks, maisons traditionnelles coréennes.

Ce qui frappe en premier lieu, c’est la propreté des rues : pas un mégot de cigarette ni de papiers sur le sol. Pas de klaxons malgré la densité de la circulation, des passages piétons immenses à double sens où il n’est pas rare de poireauter 5 bonnes minutes avant de pouvoir traverser. 

Nous logeons dans le « Montmartre » séoulite à la  «  Bamboo Guest House » dans le quartier de Bukchon , où les hanoks aux toits recouverts de grosses tuiles noires contrastent avec les tours de verre et d’acier en arrière plan... Saisissant.

Bamboo Guest House

La gastronomie aussi peut s’avérer surprenante, mais celui qui goûte à l’inconnu ne sera pas déçu par la finesse et la fraîcheur des plats coréens. Notre première expérience culinaire dans un petit resto près du Palais de Changgyeonggung a été plus qu’agréable : des mandus, gros raviolis vapeur fourrés au porc et aux herbes et des beignets de poissons et d’huîtres. Le tout accompagné des incontournables kimchis (chou, radis et autres légumes fermentés et pimentés) qui accompagnent tous les mets coréens.